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Carence en iode en Europe, un risque silencieux mais croissant pour la thyroïde

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Un récent rapport publié conjointement par le Bureau régional pour l’Europe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Réseau mondial de l’iode (IGN) révèle une menace croissante pour la santé publique en Europe : la résurgence de la carence en iode. Ce micronutriment essentiel est fondamental pour la synthèse des hormones thyroïdiennes, qui soutiennent le métabolisme, la croissance et le développement neurologique.

L’iode est vital pour le fonctionnement de la glande thyroïde, aidant à prévenir des conditions telles que l’hypothyroïdie, où la glande ne produit pas assez d’hormones, conduisant à la fatigue, au gain de poids et à un ralentissement intellectuel. Historiquement, l’Europe a combattu avec succès des troubles comme le goitre et l’hypothyroïdie grâce à des mesures préventives telles que l’iodation du sel.

Le rapport met en lumière deux facteurs principaux contribuant à la carence en iode : la baisse de consommation de produits laitiers, traditionnellement enrichis en iode, et l’augmentation de la popularité des alternatives à base de plantes non iodées. De plus, le Dr Hans Henri Kluge de l’OMS souligne que le sel non iodé utilisé dans les aliments transformés représente désormais une part significative de notre consommation de sel, exacerbant le problème de carence en iode.

Les femmes enceintes, les personnes souffrant d’hypothyroïdie et celles vivant dans des régions avec une iodation insuffisante du sel dont l’Allemagne et la Suisse font partie, sont particulièrement vulnérables. Il est probable qu’en France la menace soit du même ordre car la baisse de l’utilisation du sel iodé dans l’alimentation suit la tendance. Malheureusement aucune étude épidémiologique récente n’a pu donner un état précis de la situation à ce jour dans notre pays.

Stratégies de prévention : Alimentation et supplémentation

Face à cette menace, il est crucial d’encourager une alimentation riche en sources naturelles d’iode telles que les produits laitiers, les fruits de mer et les œufs. Pour ceux dont le régime alimentaire ne suffit pas, ou pour les personnes à risque comme celles atteintes d’hypothyroïdie, une supplémentation en iode peut être nécessaire. Maria Andersson, co-auteure du rapport, recommande la surveillance régulière des niveaux d’iode, particulièrement pour les groupes à risque, pour ajuster la supplémentation de manière appropriée et prévenir la surconsommation.

Adopter des pratiques alimentaires conscientes et soutenir les politiques de santé publique pour l’iodation du sel et des aliments sont des mesures essentielles que devraient considérer les autorités de santé pour contrer la carence en iode. La supplémentation par des produits comme NATHYROID, complément alimentaire du Laboratoire PAPILLON, spécifiquement formulé pour apporter l’ensemble des micronutriments nécessaire à l’équilibre de la fonction thyroïdienne trouve tout son intérêt dans la prévention et l’accompagnement des personnes à risque, tout comme NATHYGEST pour les femmes enceintes. Une approche proactive en matière de nutrition et de supplémentation est en effet nécessaire pour maintenir une population saine et notamment prévenir certaines maladies thyroïdiennes qui peuvent être liées à une carence en iode.

Ref ; Prevention and control of iodine deficiency in the WHO European Region: adapting to changes in diet and lifestyle
28 June 2024, World Health Organization. Regional Office for Europe. (‎2024)
Reference numbers
ISBN: 9789289061193

 

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